Anatomie de la douleur

Les causes du mal de dos :

On reconnait généralement trois grandes causes de douleurs.

  • Les stress physique. Les plus connus et reconnus, ce sont par exemple de mauvaises postures, des faut mouvements, le port de charges lourdes, la grossesse. Elles vont avoir un impact direct sur le système neuro-musculo-squelettique en provoquant des tensions et des déséquilibres sur la colonne vertébrale.

  • Les stress chimiques. Notre alimentation, la prise de médicament, la pollution, le manque d’hydratation, mais aussi l’alcool et le tabac, vont accroitre le risque de développer des problèmes de dos, soit en « encrassant » directement notre système, soit en empêchant un nettoyage optimal de l’organisme.

  • Les stress émotionnels. On néglige en effet trop souvent l’impact du stress, des conflits, des deuils sur notre santé. Ces émotions vont pousser le système nerveux à se mettre en condition de combat (système sympathique) bloquant ou limitant l’action du système nerveux parasympathique, qui gère la réparation et le repos de l’organisme.

Bien sûr, il est impossible d’éviter tous ces stress. Le système neuro-musculo-squelettique est donc prévu pour les supporter, les emmagasiner et s’y adapter du mieux possible. Pour cela, il va générer diverses tensions, blocages, déséquilibres, disfonctionnements.

Ainsi, imaginons un homme qui passe 8 heures par jour devant un ordinateur. La position assise prolongée va engendrer une augmentation du tonus des muscles extenseurs de la colonne vertébrale et un affaiblissement progressif de la sangle abdominale, ce qui constitue une adaptation du corps à la position assise prolongée. Cependant, ces adaptations vont participer à un accroissement des risques de développer des problèmes de dos.


La douleur, un système d’alarme :

D’une manière générale, la douleur a un rôle de protection de l’organisme. Un stimulus douloureux étant probablement dangereux pour l’intégrité du corps, le système nerveux va mettre en place un signal d’alarme qui va indiquer de façon rapide et radical qu’un danger est imminent. Ainsi, si vous posez la main sur une flamme, votre corps va envoyer un signal extrêmement rapide qui permettra simultanément de retirer votre main et de constater que la flamme est chaude.

Il en va de même pour la douleur vertébrale. Si un disque intervertébral se retrouve en incapacité d’assurer sa mission d’amortissement, une douleur vive va vous signaler qu’un problème est survenu à cet endroit, et dans certains cas extrêmes vous empêcher d’utiliser ce disque pendant plusieurs jours, le temps que votre corps se charge de régler le problème.

La douleur a donc une fonction première, la protection de la vie et de l’intégrité physique du corps.


Le cas de la douleur chronique, quand la douleur devient la maladie.

Nous avons vu que la douleur est un signal d’alarme. Cependant il peut arriver sous différents facteurs, qu’une douleur cesse d’être un signal d’alarme utile, mais se comporte comme une alarme qui se déclencherait de manière intempestive, sans aucune raison.

On définit généralement la douleur chronique comme une douleur perdurant au-delà de 6 mois. De manière plus générale, on pourrait dire que c’est une douleur ciblée mais indépendante d’une cause précise. Ainsi, une douleur de hernie discale peut se prolonger même après cicatrisation de cette hernie. La douleur ne sert alors plus à protéger l’intégrité physique.

Les mécanismes de la douleur chronique sont encore assez mal connus, mais on pense qu’elle se manifesterait comme si le cerveau avait gardé une empreinte de la douleur passée. C’est pourquoi les douleurs prolongées sont souvent plus difficiles à traiter. Ainsi si on considère que quelques séances sont nécessaires pour traiter une douleur aigue, en générale il faudra un peu plus de temps pour résoudre un problème de douleur chronique.



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